Petit article relatant un atelier que j'ai animé : "Atelier du bien-être", au 17 de la place Agnès-Sorel de Genillé.
"A l'invitation de la responsable de la médiathèque municipale Prosper-Blanvillain, elle a animé, pendant deux heures, une séance à dominante Arts plastiques et Peinture (gouache, encres aquarelles). Sept enfants de cinq à douze ans et trois adultes y ont participé. Le thème proposé tournait autour des émotions."
février 27, 2015 — No Comments
Son master en histoire de l'art et son diplôme universitaire en art-thérapie obtenu à la faculté de médecine de Tours en poche, Adeline Fusillier s'est installée comme art-thérapeute à son compte dans le sud-Touraine, à Ciran exactement. Cette jeune femme âgée de 27 ans intervient auprès des particuliers, mais aussi des pensionnaires de l'Ehpad d'Abilly. « Je travaille en équipe avec le personnel médical et paramédical, une fois par semaine dans cette maison de retraite », indique Adeline Fusillier. Elle donne aussi des séances individuelles ou collectives d'art-thérapie au Domaine de la Pouge, à Cussay.
L'art-thérapie permet d'accompagner des personnes en quête d'un mieux-être dans un processus de soins. Adeline Fusillier fait ainsi appel à plusieurs techniques artistiques : le théâtre, les arts plastiques, la musique, la danse ou encore la photographie, pour des cas de dépression, de phobie scolaire, de trouble du comportement, d'addiction…. « J'exploite les capacités des personnes à produire quelque chose. J'observe là où il y a des blocages pour les aider à aller de l'avant », explique-t-elle. Une séance coûte entre 40 et 70 €, avec une possible prise en charge par les mutuelles.
Adeline Fusillier est une art-thérapeute qui vit à Ciran. Elle exerce ses activités au domaine de la Pouge, à Cussay, et dans des structures comme la maison de retraite d’Abilly. Artiste peintre autodidacte, elle expose et vend actuellement ses toiles au café « Le Pourquoi pas » de Ciran, sous son nom d’artiste : Adelf. Ses toiles sont éthérées, figuratives, mais pas seulement. C’est un univers féminin riche en symbolique, comme des petits lutins assis sur des étoiles ou sur des arbres, sur un fond céleste. Sa production intitulée Tibonom’ illustre cet aspect.
Adeline Fusillier est titulaire d’un diplôme d’art-thérapie acquis à l’Afratapem de Tours. Elle y a obtenu un diplôme universitaire reconnu par la faculté de médecine de Tours. Elle propose de redonner confiance en soi à toute personne désireuse de convertir ses souffrances dans l’exercice de l’art pictural et du dessin. Ce peut être des personnes âgées, des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, qui voient là une possibilité d’expression différente. Mais cela s’adresse aussi aux handicapés mentaux ou physiques, aux personnes souffrant de pathologies psychiatriques diverses, comme la dépression ou la schizophrénie. Adeline Fusillier peut aussi intervenir auprès de l’Éducation nationale pour les élèves souffrant de phobie scolaire ou en situation de décrochage scolaire.
« L’art-thérapie permet de retrouver une meilleure estime de soi, précise Adeline Fusillier. Les séances se pratiquent en individuel ou en groupe. C’est une exploitation du potentiel artistique qui réside dans chaque individu. Toutes les disciplines artistiques peuvent être abordées, ne se cantonnant pas seulement à la peinture. Il y a le théâtre, la musique, la danse… Dans tous les cas, on a démontré les bénéfices de l’apprentissage artistique et une amélioration de l’état de la personne, un bien-être, et une meilleure concentration. Sans compter les liens qui peuvent se créer au cours d’une séance d’art-thérapie ».
Dans un autre domaine, Adeline Fusillier dirige un atelier créatif, le mercredi après-midi, au domaine de la Pouge, pour les enfants et adolescents de 4 à 16 ans. Il peut s’agir d’ateliers de sculpture à partir d’objets de récupération, comme les ampoules pour faire des boules de sapin, ou des cartons empilés et découpés pour faire un arbre de Noël.
Contact : Adeline Fusillier au 06 26 23 37 77. Vente de tableaux chez Mure-Miel, à Loches, et au Pourquoi pas, à Ciran.
Au domaine de la Pouge : atelier d’art-thérapie les lundis, mercredis et vendredis, de 9h30 à 12 h et de 14 h à 17 h. Le mercredi après-midi (enfants et adolescents de 4 à 16 ans), atelier de sculpture/récupération. Prochaine session samedi 13 décembre, de 9h30 à 17 h. Tarif : 30 € la journée.
Samedi 13 décembre, atelier de cuisine : les P’tits chefs (inscription auprès du domaine de la Pouge au 09 50 68 22 90). Goûter de Noël, à 17h30, avec la visite du père Noël.
Tarif art-thérapie : de 40 à 70 €. Prise en charge par certaines mutuelles.
Samedi 4 et dimanche 5 août, le centre Agnès-Sorel était véritablement à la croisée des arts. Peintres, écrivains, sculpteurs… une quinzaine d'artistes, dont plus de la moitié de nouveaux, ont présenté leurs œuvres aux visiteurs, pas en très grand nombre, ce week-end étant plutôt celui des chassés-croisés sur les routes que celui des visites culturelles. « Mais cela nous a permis de faire nous aussi des rencontres entre artistes », se consolait l'une des exposantes.
Parmi les peintres, des regards très différents : de l'humour dans les dessins et aquarelles de Michel Brouard. Gil, de Saint-Martin-le Beau, présentait pour la première fois ses œuvres en public. Acrylique et aérosol pour de grands visages, parfois inquiétants, fantasmagoriques. « J'aime me surprendre, même me déranger », explique la jeune artiste.
Témoignages et romans
Art et thérapie vont de concert pour Adeline Fusillier, de Ciran, et ses paysages étranges, non figuratifs. Françoise Le Meur, de Perrusson, choisit le papier pour créer des arbres-hommes, mais il aime aussi la dérision en mettant en scène sa « Grenouille de bénitier »… Nona préfère la laine cardée, qu'elle façonne avec une fine aiguille donnant naissance à de multiples personnages mis en scène pour des outils de couturière.
Côté écrivains, Francoise Josse s'épanouit dans des polars « farfelus et ruraux » où l'humour et certains aspects absurdes de l'existence se côtoient. A « La petit musique nuit » succédera bientôt « Le souffle coupé », mettant les éoliennes au premier plan. Brigitte Pontlevois, l'organisatrice de ce salon, s'intéresse aux dames au travers de « Pas sans elle », une galerie de portraits réels ou imaginaires, et rend hommage à la maman d'une enfant disparue. Chantal Rabouan, de Noyant, se plonge dans le monde de l'enfance avec « Luna, petite fille courageuse » et s'insurge contre la maltraitance dans « Je n'ai jamais demandé à vivre ». Claude Redan, d'Amboise, apporte son témoignage sur l'Algérie (« Ce que j'ai vu, ce que j'ai vécu en 1958-1959 »), romance un peu le Sahara pour « Akur, le Fragui » et taquine aussi la poésie. Témoignage encore pour le Tourangeau Patrick Bourreau, qui raconte son combat contre le cancer dans « Non à la mort » et plaide pour l'égalité des sexes dans « L'aube des Amazones ».
Samedi, le loto organisé par une quinzaine de bénévoles au profit de l'association « Éclats de rire » a rassemblé près de 300 joueurs et permettra d'organiser les prochaines manifestations.
« Éclats de lire », présidente Brigitte Pontlevoy, tél. 07.70.40.29.96.
